» Malgré tout on s’est battus pour revenir (…) les joueurs ont tellement donné physiquement que c’était compliqué, à la fin, de tenir. «
En ouverture de la 8ème journée de championnat, nos joueurs se sont déplacés sur le terrain de Toulouse, équipe redoutable depuis ce début de saison. Avec la volonté certaine de remporter ce match et n’ayant pas perdu une rencontre depuis la première journée, Saint-Raph espérait revenir avec les deux points. Une rencontre engagée, une exclusion, une blessure et un adversaire bien en place, nos Raphaëlois s’inclinent sur le sol Toulousain : 34-29. Ils n’ont pas démérité et ont tout donné avant la trêve.
Retour avec l’entraîneur principal Benjamin Braux sur cette rencontre.
Une équipe de Toulouse solide depuis le début de championnat (3e position), quel a été le mot d’ordre avant le début de cette rencontre ?
« Je pense qu’on avait un coup à jouer à Toulouse, on l’a joué à fond. On avait bien préparé la rencontre, Toulouse est une belle équipe et nous avons été très sérieux dans la préparation. Je pense que nous l’avons vu en début de match, nous étions bien dans le premier quart d’heure. »
Une bonne entame de match qui annonçait dès le début un match engagé… un temps faible à la 26e minute et un retour au vestiaire à -4, comment l’expliquez-vous ?
» La blessure de Micke nous enlève notre rotation offensive notamment sur le poste arrière droit. Nous avons donc eu un petit temps d’adaptation, ça a été un petit peu compliqué. Le rouge sur Henigman (27ème minute de jeu) nous déstabilise complètement. A partir du moment où tu perds tes deux arrières latéraux et ton défenseur prioritaire, en l’occurence Nik, on se retrouve vraiment en grande difficulté. Rajouter à ça : la blessure de Benjamin Bataille, de Drévy Paschal, de Martial Caïs et de Mickaël Robin, ça faisait beaucoup. Six pros en moins sur un effectif à quatorze pros, nous n’avions plus que 8 pros, donc c’était compliqué. «
En seconde période, nous avons deux occasions de revenir au score (24-25, 26-25) mais nous n’y arrivons pas…
» Malgré tout on s’est battus pour revenir, nous avons été cohérent dans ce que nous avons proposé. On a eu des balles, c’est vrai, où nous avons manqué un petit peu de maîtrise technique sur la dernière passe ou sur le dernier tir. Néanmoins, les joueurs ont tellement donné physiquement pour revenir que c’était compliqué, à la fin, de tenir. «
L’exclusion de Nik Henigman et la blessure de Micke Brasseleur, vous ont coûté ce match ?
» La blessure de Micke et le carton rouge de Nik, nous ont complètement déséquilibré, du moins dans le plan de jeu que nous avions établi. Pour battre une équipe comme Toulouse, il faut être clair et précis dans ce qu’on fait et là, nous avons dû s’adapter et s’adapter contre Toulouse c’est toujours compliqué. Mais nous n’avons rien lâché jusqu’au bout même si nous craquons un peu à la fin, le score de -5, ne reflète pas la physionomie du match parce qu’on est encore en contact à la 57ème (31-29). «
Maintenant, place à la trêve…
» La trêve arrive à point nommé pour se reposer car nous avons enchaîné quand même neufs matchs (1/16e de Coupe de France et 8 matchs de championnat) avec deux défaites, cinq victoires et deux nuls. On est là où on voulait être. On aurait aimé être un petit peu plus haut mais c’est la loi du sport, on ne fait pas toujours ce qu’on prédit. En tout cas, nous sommes dans le haut du classement aujourd’hui. On va devoir se reposer pendant la trêve pour pouvoir ré-attaquer le match contre Aix qui aura lieu le dimanche 12 novembre, avec de la fraîcheur mentale mais aussi physique. «
Des nouvelles de Micke Brasseleur ?
» Micke va passer des examens cette semaine et nous en saurons plus à ce moment-là. «
Prochain match à domicile :
Saint-Raphaël vs Aix | Dim. 12 nov. | 17:00 | Palais des Sports JFK | Billetterie en ligne